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On ne perd pas les bonnes vieilles habitudes: le Venezuela, bilan.

la peripherie de Caracas

la peripherie de Caracas
la peripherie de Caracas 
Contyrairement à Cuba, on a choisi de donner nos impressions sur le Vénézuela de manière thématique et sous forme de bilan.

Cuba Vénézuela: nada que ver.
Avant notre arrivée au Vénézuela, si on nous avait demandé d´associer un pays à Cuba, la réponse aurait été le Vénézuela. Mais nous nous sommes vite aperçus que malgré les amitiés présidentielles, il n y avait nada que ver, rien à voir. On sortait d un oays sous blocus économique et sans publicité, le choc de la société de consommation nous a pertubé. Au Vénézuela, on vend de tout, tout le temps, partout. Sur les trottoirs, en face des magasins et de la vitrine, des stands. Les magasins sont blindés de dizaines de marques pour un même produit. La dernière technologie en matière d hifi se vend partout et tout le monde le sait, la musique depassant le niveau sonore explosant les oreilles des passants. La publicité est omniprésente. Les vénézuéliens parlent beaucoup d argent en terme de réussite et ils ne lachent jamais leur(s) téléphone(s) portable(s). Il y a même des personnes qui vendent le crédit de leurs portables dans les rues, installées à de petites tables, avec portables accrochés par une chaine, bonbons et cigarettes à l unité pour occuper le temps au téléphone.
Caracas semble toujours en ébullition, c est une fourmillrère, tout va vite, tout est bruyant. Et contrairement à Cuba, pas mal de choses semblent dangereuses. Dès l aéroport, tous les vénézuéliens rencontrés nous disent que le pays est dangereux, et que la capitale n est pas une exception. Effectivement, on se rend compte dès le premier soir que l ambiance est un peu glauque. Sur les trois derniers jours passés à Caracas, Yannick et Joanna se sont faits ouvrir leur sac au marché et Clémentine a découvert, malgré elle, la technique de la diversion: une femme s est jetée sur son genou droit et l a secoué convulsivement pendant une minute. Au même moment, trois personnes l encadraient, faisant mine de ne pas comprendrece que faisait la folle et de vouloir aider la petite française. Ils repartent comme si de rien n était, surement déçus de n avoir rien trouvé au fond de nos poches. Sur une place de la capitale, un vieux glacier menace, en plein jour, avec un couteau long comme l avant bras, son pote le vendeur de café, puis le range et  ils déconnent ensemble (pendant que les français lèvent le camp discretos).
Caracas a de jolis coins, mais que nous n avons pas osé immortaliser, un appareil photo étant vite repéré. A noter, cependant, le métro de jour comme de nuit nous a semblé plutot calme, malgré une absence de flics dans le métro ou dans la ville.
Enfin, différence majeure: la présence du dollar. A notre arrivée à l aéroport, des maisons de change à deux jambes nous proposent de changer des dollars. Officiellement, le gouvernement a fixé la valeur du dollar à 2100 bolivares. Mais dans la rue, le dollar s achète à partir de 4500 bolivares ( pour info 2800 bolivares font un euro. Les vénézuéliens, lorsqu ils voyagent à l étranger, n ont le drit de retirer qu ene certaine somme en monnaie étrangère. Ils en achètent donc au marché noir. Par exemple, pour notre billet pour l Equateur, on a apyé l équivalent de 200 euros, si nous avions payé l agence en euros, nous l aurions payé 100 euros.

 

Les rois du pétrole.

el coco frio specialite du pays Polar: bière nationale quer les vénézuéliens boivent par litres! une méthode de guérison à la Yannick

el coco frio specialite du pays
el coco frio specialite du pays 

On a vraiment pris concience du sens de cette expression au Vénézuela. Un litre d essence à la pompe coute 97 bolivares, 3 centimes d euros et quelques. Le plein d essence leur revient à un euro. Par conséquent, tout le monde a une voiture ( beaucoup d embouteillages ), et les vénézuéliens utilisent l essence pour tout: pour faire fuir tous les insectes se nourrissant du bois de la maison en enduisant les poutres et les fenetres en bois d essence, elle sert aussi à tartiner le sol pour chasser les moustiques de la maison. Le pétrole est la première ressource du pays. Par exemple, l Etat de Falcon est le second état producteur d énergie du pays et cela se sait. En effet , les raffineries et entreprises pétro chimiques sont au bord de la route, les batiments parfois peints de "patria, socialismo o muerte". Des grands panneaux en bord de voie reflètent la fierté du pays. Beaucoup de formations  en université permettent d intégrer de grandes raffineries comme PDVSA, la raffinerie nationale qui emploie un grand nombre de vénézuéliens. Le pays possède donc une grande richesse, apport du pétrole, et attire par conséquent beaucoup de commerciaux étrangers car le pays importe énormément. Adan, un ami vénézuélien, travaille depuis plus de 20 ans à PDVSA, et son uniforme est orné d un drapeau vénézuélien sur l épaule gauche comme sur tous les uniformes des fonctionnaires.

 

Socialismo del siglo XXI.

 

Ces mots sont inscrits partout au Vénézuela, ils renvoient à la ligne bolivarienne entreprise par Hugo Chavez. Chavez se réclame de Bolivar qui est aussi présent au Vénézuela que Marti à Cuba : sur les pièces qui portent son nom, sur les places, sur les fresques, lews noms des rues, le nom des matrenelles "Simoncito"... Simon Bolivar, dit "el libertador", est un personnage vénézuélien, central dans l histoire de l indépendance en Amérique latine. Il voulait former la Grande Colombie, c est à dire unifier le Vénézuela, la Colombie, l Equateur, le Pérou, le Panama et il est le créateur de la Bolivie. Aujourd hui,Chavez cherche à son tour et à sa manière à unifier l amérique latine face au "néo colon" estasunien. Les exemples les plus récents sont le retrait du FMI du pays et l appel à la création de la Banque du Sud, qui traine un peu car il manque des signatures de chefs d Etat. Chavez se réclame du socialisme, mais un socialisme qui se rapproche beaucoup des idéaux de la Révolution cubaine. C est pour cela qu il l a appelé le socialisme du 21eme siècle, et beaucoup de vénézuéliens socialistes ne s en réclament pas du tout.

Durant notre séjour, les réformes annoncées sont visibles, notamment au niveau des constructions. Cinquante huit universités sont en train de se créer, des terminaux de bus, des hopitaux gratuits, médicaments inclus; à Caracas, des maisons nouvelles en périphérie de la ville, des marchés populaires, proposant les prix les plus bas... D autres réformes sont en cours: la baisse considérable de la tva, ici IVA, elle est aujourd hui à 14 pour cent, le montant fixé à juillet prochain est de 9 pour cent. Les journaux ont annoncé pendant notre séjour une augmentation de quarante pour cent du salaire des instit´. A partir du 1er janvier, le pays change de monnaie et adopte le bolivar fuerte: 1000 bolivares = 1 bolivare fuerte.

Enfin, l actualité du moment: la réforme constitutionnelle, que doit prochainement faire voter le gouvernement par référendum, sans doute début décembre. Elle suscite beaucoup de débats, qui sont parfpois même organisés dans les rues, par les chavistes ou par l opposition, avec de petits stands équipés de micros, oú tout le monde peut s exprimer du matin au soir.

 

"Un ah Chavez no se va!"

Voila le slogan le plus répandu sur les murs des villes et des campagnes. Le nom de Chavez est inscrit sur les murs des maisons, dans la rue, en graffitis. La politique est partout, toutes les rues sont marquéespar l histoire politique du pays. De plus, le pays est recouvert de pancartes, et on peut voir Chavez en photo avec un slogan vantant les mérites de la Révolution bolivarienne; ça en devient presque insupportable tant il y en a et tant elles sont à la gloire du président. Les chavistes parfois sont reconnaissables à leur "uniforme": t shirt rouge, casquette du parti... Tous les dimanches pares midi, Chavez s exprime à la télé et à la radio pendant des heures, et ce n est pas qu une expression, il est le "fils spirituel de Fidel" ou bien! 

 

Chavez "le dictateur".

Première rencontre au Vénézuela, première opposante au président de la épblque bolivarienne du Vénézuela. Nous qui voulions découvrir la politique du pays , nous sommes servis dès notre arvee. Ici, les opposants au régime le crient haut et fort et ne machent pas leurs mots. Sans pouvoir détreminer la proportion d opposants, qui varie selon nos différents interlocuteurs, on s est vite rendus compte que ces opposants sont très virulents et tres présents dans le pays.

Sans ordre de "préférences", voici tout ce qui lui reproché:
  
         Son amitié avec Fidel! Plus exactement, les vénézueliens ont une peur bleue que le Vénézuela ressemble à Cuba, alors qu objectivement, a serait difficile. Cela dit, il est vrai que Chavez entretient un peu cette idée alors que les deux pays fonctionnenet de manière complètement différenete. Les opposants prétendent qu avec le projet de réforme constitutionnelle, Chavez veut transformer le Vénézuela en "Cuba bis". Ppour eux, cela signifie une perte de liberté, la "liberté de s enrichir", la liberté d expression...
        RCTV: Radio Caracas Television. C est le canal supprimé à la chaine par Chavez et dont on a abeaucoup entendu parler en France. Cavez a proposé à la chaine de rentrer dans le service ublic durant plusieurs mois. La chaine a refusé, il l a donc retirée lachaine du canal accessible à tous et l a remplacé par une nouvelle chaine d information, Tves. RCTV existe toujours sur le cable. Adan nous a expliqué, en bon caviste, que cette réforme était prévue depuis longtemps. En 2002, RCTV n a rien diffusé du coup d Etat. Ceux qui n habitaient pas Caracas ne pouvaient rien savoir de ce qui s y passait a travers cette chaine. La chaine passait des programmes de cuisine, des séries...Les opposants eux crient au scandale, disent que la chaine est censurée et interdite. On a meme vu un stand avec badges et t shirt pour la defense de RCTV, qui entre guillemets continue de s en mettre plein les fouilles car elle reste privée et à la solde des médias étasuniens. Nous, on verrait bien TF1 sur le cable...
             Autre argument: l accusation de fraudes aux élections. Les vénézuéliens votent sur des machines électroniques. Nous avançons l argument des observateurs internationaux très présents au Vénézuela, et dont une grande partie se feraient une joie de dénoncer la moindre tentative de fraude. Mais C est un argument qui se répète pas mal, malgré la reconnaissance au niveau international de la viabilité du système électoral vénézuelien. Certains vont même jusqu a dire que le coup d Etat de 2002 n a pas eu lieu.
             Le projet des 58 universités: ces dernières proposeront des formations en 3 ans équivalentes à celles qui durent 5 ans aujourd hui. Les opposants parlent de mauvaise formation à cause de la durée qui diffère.
                N importe qui, mais pas lui.  Tous nous ont affirmé qu ils voteraient pour n importe qui pour que Chavez ne soit plus au pouvoir. Forcément, à partir de là, on a du mal à cautionner (considérant les autres candidats libéraux soutenus par les Etats Unis) et surtout moins de mal à comprendre les arguments avancés précedemment.
 
Lupe, la péruvienne, a plus de crédit à nos yeux car son discours semble avoir plus de recul. Elle nous explique que l opposition à Chavez est multiple, qu elle va du parti coco à la droite en passant par le parti socialiste. Les opposants ont des idées très divergentes et l opposition unifiée est impossible. Il n y a peut être pas 60 pour cent de chavistes comme il n y pas 47 pour cent de royalistes en France ( ah les socialos n aiment pas). Donc, sans parler de fraude électorale, on peut penser que Chavez a aussi été élu parce qu ils appellent des opposants car la gauche vénézuélienne préfère sans doute un Chavez au pouvoir qu un néo libéral pro étasunien, même si c est la mode du coté de la gauche française. .. Lupe parle des réformes, les tyrouve pour la plupart très bonnes, mais pour elle elles sont mal appliquées. Elle reconnait que l Etat donne beaucoup d argent aux plus pauvres pour améliorer luers conditions de vie mais elle prétend que cet argent est gaspillé par les bénéficiaires. Juan, ouvrier dans la maison du Supi dit que lorsque l on donne de l argent aux pauvres, on ne leur donne pas envie de travailler; de plus, les pauvres se sentent "les rois du monde" et méprisent ceux qui ont travaillé pour devenir riches. Juan nous donne l exemple de Sopotocientos, programme qui accueille des mères adolescentes, les mères reçoivent des bourses et en contrepartie doivent suivre une formation, à laquelle apparemment elles ne vont pas toutes. Juan dit que cela encourage ce genre de situation, "faire un enfant jeune rapporte de l argent". Nous avons visité Sopotocientos, les murs sont couverts d affiches dont la plupart pour la contraception et la prévention. De plus, la formation est suivie et les bourses sont destinées à subvenir aux besoins de l enfant.
 
Enfin le point qui dérange, beaucoup: yesenia, institutrice, a signé avant le référendum de 2004, contre Chavez. Avant le référendum , l opposition a fait signé des registres pour montrer que l opposition à Chavez existait vraiment et que le référendum était nécessaire. Yesenia a donc signé contre Chavez, tout comme un autre vénézuélien que nous avons rencontré. Tous deux travaillaient dans le public et ont été licenciés sans indemnités suite à la victoire de Chavez au référendum. Apparemment, ce ne sont pas des cas isolés et on comprend difficilement comment cela a pu se produire sans que rien ne soit paru dans la presse nationale et internationale. Si certains ont des infos ou des explications, on est preneurs car on reste un peu sur notre faim...
   

 

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