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Caporales, ou le réveil de la féminité dans les gradins.

Les caporales pour le bonheur des dames!

 

 

Le carnaval dans les coulisses.

Qu y a t il sous ce beau poncho?

 

 

Evo se queda, la revolucion avanza.

 

Le 22 janvier 2006, Evo Morales, est proclamé Président de la République, appuyé par la structure partisane du MAS IPSP (movimiento al socialismo, instrumento politico para la soberania de los pueblos). L’arrivée d´Evo Morales au pouvoir est le point culminant d’un processus contestataire de la part des mouvements sociaux. A plusieurs occasions pendant le mandat de Sánchez de Lozada (dernier président élu démocratiquement) la société civile s’est érigée contre des mesures portant atteinte aux droits sociaux (guerre de l’eau en 2002, augmentation des prix de l’eau par l’entreprise Suez à Cochabamba, guerre du gaz en 2003, contre l’exportation de gaz passant par le Chili). Cette crise sociale aboutit à la démission du président Sanchez de Lozada en accélérant la dynamique de montée en puissance du MAS IPSP. Par ailleurs, on peut aussi souligner le fait que l’arrivée au pouvoir d Evo Morales représente une rupture par rapport a l ordre néolibéral qui régnait jusqu’ alors en Bolivie.

 

Les principales réformes d´Evo Morales.

 

 

Pour commencer, Evo Morales est un leader qui se proclame aymara, à savoir l’ ethnie la plus importante en Bolivie. Sa carrière politique débute en tant que syndicaliste cocalero dans le tropique de Cochabamba. Cette condition lui fait défendre non seulement les intérêts de son secteur car il est aussi président du MAS, de son syndicat, mais aussi la culture de la coca comme un fait culturel. Cependant, il faut souligner qu’ Evo Morales ne défend cette culture que dans le cadre  de la consommation nationale.

 Le MAS comme structure partisane s’est construite dans cette même logique c’est à dire tout d’abord syndicat puis représentation au sein du parlement, ce qui explique sa composition assez particulière, c’est à dire confédération de mouvements sociaux et en même temps parti institutionnalisé.

Des son arrivée au pouvoir, une des premières reformes atteint les cadres, les hauts fonctionnaires, Evo Morales a essaye de mettre a bas l ancienne élite politique en remplaçant la cravate par le poncho au sein des ministères  et plus généralement dans les hautes instances de décisions (L’actuelle ministre de la justice est une aymara, ancienne employée de maison).Par ailleurs, des réformes ont aussi étés mise en avant dans des domaines très polémiques :le domaine agraire et le domaine des hydrocarbures. En ce qui concerne le premier, le MAS a mis en avant une reforme agraire qui consiste à nationaliser les terres latifundios qui étaient détenues illégalement et qui s´avéraient inexploitées. Au sujet des hydrocarbures, suite à une négociation de l Etat avec les entreprises étrangères qui exerçaient leur monopole sur les hydrocarbures, l Etat vend à un prix plus élevé les ressources naturelles aux entreprises et utilisent le bénéfice pour le financement de projets sociaux comme la renta dignidad ( pension dignité ).

Cette ambiance réformiste atteint son apogée avec le nouveau projet de constitution.

 

Bolivia cambia, Evo cumple.

L´ actuelle conjoncture.

La nouvelle Constitution qui malgré les obstacles qui ont failli la faire avorter, a été approuvée en décembre 2007, après presque une année et demie de délibérations et discussions très tendues au sein de l’assemblée constituante. Cette nouvelle constitution a été approuvée par l’A.C mais il manque encore la dernière échéance, probablement la plus importante, à savoir le referendum populaire de ratification. Cette Carta Magna, propose un nouveau projet national, mais aussi étatique. C’est avant tout un exercice d’inclusion des secteurs qui ne faisaient pas partie de l’appareil étatique comme les ayllus (communautés indigènes aymaras) qui constituent des véritables éléments proto-étatiques avec des structures de décisions et un règlement interne qui échappe à la législation officielle et donc promue par l’Etat. L’inclusion peut être comprise à plusieurs niveaux, institutionnel mais aussi culturel. Dorénavant, toutes les langues indigènes deviennent officielles avec le castillan. L’État promeut en outre, des valeurs éthico-morales empruntées à la culture quechua-aymara et donc se donne une identité.

Cependant le point le plus controversé est sans doute le sujet des autonomies. Bien que la Constitution prévoit des projets autonomiques, ceux-ci divergent des projets conçus par les départements les plus revendicateurs de ce nouveau statut juridique. En décembre 2007, Les régions de Pando, Beni, Santa Cruz, Tarija et Chuquisaca, ont exprimé leur insatisfaction de façon véhémente, en proclamant leur statut d’autonomie et en défiant le gouvernement, en provocant une instabilité qui mettait en danger la paix du pays. Une anecdote qu’illustre de façon très claire cette tension est le cri de “¡viva el oriente ! » en boite de nuit à La Paz (les départements qui ont proclamé leur autonomie se trouvent tous dans la zone orientale de la Bolivie). La principale raison de tension est sans doute la distribution des bénéfices obtenus grâce à l’exploitation des hydrocarbures. Les départements revendiquent 2/3 des richesses contre 1/3 pour l’Etat. D’autre part ces départements du fait de leur culture, n’acceptent pas un texte constitutionnel qui soit aussi imprégné de ce qu’on appelle « indigénisme. ». Ce conflit s’est avéré très violent, car les hauts dirigeants comme le vice-président Alvaro Garcia Linera après plusieurs tentatives de dialogue ont exprimé leur déception face à la négociation, à la théorie de révolution démocratique comme un paradigme du changement radical et pacifique, et ont manifesté leur refus de fléchir face à ces revendications « antinationalistes ».

Les échéances à venir.

Le référendum populaire de ratification : les referendums révocatoires (le président et les préfets remettent en jeu leur mandat et doivent obtenir le nombre de vote qu ils ont obtenu en 2006 plus un pour être reconduit );

 

 

Hommage.

 
Derniere soiree a la Paz, les vetements ont ete echanges et des cadeaux ont ete distribues mais nous n avons fume la pipe en cachette ni mange de patisseries... Cependant quel plaisir!
Merci bande de raloufs pour ces jours, que dis je ces semaines a la Paz! Vous nous manquez deja, Clem a pas arrete de pleurer a l aeroport.
On vous aime, on vous tient au jus! 

 

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