En arrivant sur le sol cubain, nous sommes emplis d espoir et d esprit de découverte. Les premiers contacts ne nous ont pas decus que ce soient avec les cubains ou avec les etrangers faisant leurs etudes sur la terre de fidel. Mais des la sortie de l aeroport, on prend conscience de la realite cubaine en ce concerne le tourisme et les touristes. Ici deux monnaies, une pour les touristes le convertible et une pour les cubains le peso. Pour info 1 convertible´egal 1 dollar, egal 25 pesos.

Nous logeons dans un hospedaje, chambres d hotes, ou l on se sent comme dans un hotel. Nous sommes decus de cette relation touristique, et inquiets voyant notre budget se lapider en frais de logement. Nous voyons tout de meme des avantages nos chambres se trouvent dans l avenue la plus frequentee de la havane. Premier jour decouverte de la ville, le ton est donné, aucune affiche publicitaire, des pancartes contre le plan bush offrant la carte verte a tous les cubains arrivant aux usa, des panneaux revolutionnaires, des ministeres au coeur de la ville entre lñes pizzerias et les grands hotels. Nous marchons sur le malecon, la jetée de bord de mer et Pierre nous offre des anecdotes la seule manifestation contre le gouvernement a laquelle il a assistéregroupait une soixantaine de jeunes ´´payés en dollars´´ Fidel est arrivé dans sa jeep, est descendu sans armes et leur a dit qu ils pouvaient tirer ils sont tous partis. Le soir a la television il a appele ceux qui souhaitaient quitter le pays pour les usa et les a inviter a partir. Le president Us a refusé.

L´histoire est présente partout dans la ville, le tourisme aussi. Dans la vieille Havane, nous sommes tres sollicites pour ´´acheter une chanson´´, un souvenir...Nous comprenons rapidementque la decouverte va etre difficile car il existe une segregation touristes cubains. La bulle touristique se construit des que ton pied se pose sur le sol cubain.

Des notre premier jour a la havane, Pierre nous organise une rencontre a l icap, institut cubain de l amitie avec les peuples créé en 1960 apres la rupture des relations internationales apres la revolution. Nous rencontrons Gladys, responsable des relations avec l europe. Premier echange "non touristique". Elle n a que peu de temps pour nous expliquer le travail de l icap, nous prenons donc rendez vous pour les jours qui suivent. Le soir nous nous rendons a la place anti terroriste de la havane qui est une place ou sont dressés des dizaines de drapeaux cubains sans couleurs, le rouge et le bleu sont remplaces par le noir. Ces drapeaux symbolisent les actes terroristes des etats unis contre cuba depuis la revolution et specialement l emprisonnement des 5 cubains aux etats unis pour "acte de terrorisme" que cuba ne reconnait absolument pas.

Assis sur le malecon, nous buvons la fameuse biere cubaine crystal lorsqu un cubain nous approche "vous parlez francais?". Etudiant a l alliance francaise , Yohan adore le francais, langue de l amour et du romantisme, il nous chante Ne me quitte pas de Richard Cocciante! On lui parle de notre projet de visiter l ile, il est surmotivé et veut nous accompagner. Douche froide il ne veut pas parler politique avec nous dans la rue car les policiers derriere nous pourraient entendre et il peut avoir des ennuis. Interrogation pourquoi? Notre enquete commence.

Le lendemain a la plage, un autre cubain Maykel nous parle du regime en ajoutant que les cubains ont comme consigne de ne pas trop parler aux touristes.